GwinZegal | 2017 | 20 €
Fifty-fifty, c’est une chance sur deux pour les migrant.e.s : la survie ou la mort, pour tou.te.s celles et ceux qui comme tant d’autres en d’autres lieux, abandonnent tout ce qu’ils/elles ont pour tenter d’échapper à leur sort.
L’auteur travaille sur la problématique que représente le sujet des migrants, sur la manière de le traiter, de le montrer aussi.
En 2014 et 2015, il part sur la côte libyenne et amoncelle photographies et témoignages, accumule les rencontres, et constitue le corpus de ce qui deviendra « Fifty-fifty », curieux objet à la croisée des chemins, dont celui qui voit de nombreux migrants passer par la Libye pour rejoindre l’Italie et l’Europe.
Ce qui s’y trame est évidemment cruel et scandaleux, insupportable et inqualifiable. L’objet-journal-recueil que propose GwinZegal, que les adhérent.e.s à Adak commencent à connaître désormais, ne montre rien d’autre. Ce qu’il révèle en revanche, c’est l’invisible, c’est l’indicible.
Son grand format sera peut-être un peu compliqué à planquer dans la bibliothèque : comme un écho à l’inacceptable qui se déroule à nos pieds et que l’on préfère ne pas trop voir ?