Tusitala | 2019 | 22 €
Du côté d’Adak, on fait partie des nombreuses personnes qui ont adoré lire Francis Rissin à sa sortie, mais qui peinent à le résumer ou à communiquer un enthousiasme sans se heurter à quelques soucis de taille : comment diable synthétiser toute la réussite de ce livre, toute la maîtrise de son auteur, qui signe là un premier roman remarquable, et remarqué ?
Nous optons donc exceptionnellement pour une alternative commode et pratique : nous empruntons les mots de Joseph Ponthus, jeune auteur s’étant illustré en très peu de pages et ayant marqué le petit monde de l’édition (et des lectrices et des lecteurs, tout autant), et prématurément disparu un peu plus tôt cette année. Joseph Ponthus avait su saisir toute la complexité du bouquin de son jeune semblable, alors comme disent les jeunes, go :
« L’histoire est entièrement vraie puisque je l’ai inventée ».
« On connaît cette fameuse citation de Boris Vian. Martin Mongin est vrai puisque Francis Rissin l’a inventé. L’inverse est aussi vrai.
Le livre que tu tiens entre les mains, lecteur, résume à quel point la littérature peut être magique, jouissive, extraordinaire. Emporté par la foudre de Francis Rissin que tu vas être.
Tu seras même Francis Rissin, comme je l’ai été et le suis encore. Tu ne le sais pas encore mais tu es Francis. Et Francis est là, à cette heure en Bretagne à Lorient où j’écris ces lignes, mais aussi à Arras sur la place des héros, à Paris, à Oléron-Sainte-Marie, ailleurs, partout.
Martin (et gloire à Francis Rissin de l’avoir révélé !), c’est un sacré chic type avec un pull-over tricoté par sa grand-mère.
Francis (et gloire à Martin Mongin de l’avoir mis au jour !) c’est un sacré génie autant qu’un sombre connard. C’est toi, c’est moi, c’est nous.
C’est tout.
Non, lis ce livre, lecteur, ta vie va changer.
LOUANGE À TOI FRANCIS RISSIN ! »