Demain les flammes | 2020 | 10 €
Sans jamais se figer dans quelque forme précise, et embrassant le spectre de l’écriture au sens le plus large, Demain Les Flammes est une structure qui donne son nom (et quelques solides directions à prendre) à sa revue à la périodicité aléatoire mais toujours particulièrement chiadée.
Dans ce quatrième numéro, une magnifique couverture sérigraphiée sur papier cobalt pailleté dissimule donc quelques descriptions de combats menés, et ceux à venir. Les unions nécessaires face au mal qui ronge le monde (*), leurs contextes d’apparition, et la parole est alors donnée à celles et ceux qui sauront décrire cela de manière aussi pertinente que possible.
Au centre des enjeux principaux, la contre-culture et ses commentateurs les plus passionnants, sur des formats qui prennent le temps qu’il faut pour dire ce que l’on a à dire. L’urgence est devant la porte, mais hors de question de lui répondre sans prendre le temps de mesurer ce qui se trame là.
Ce numéro a été tiré à 500 exemplaires et nous provient de Toulouse, des mêmes quatre murs d’où est arrivée également la belle traduction d’Aaron Cometbus qu’Adak propose également cette saison.
(*) pour rappel : le capitalisme, l’ultra-libéralisme, et quelques autres plaies cosmiques du même tonneau.